Une danse de la conscience, un théâtre éphémère
- Baboolall Yuv

- 22 mai
- 1 min de lecture
Parfois, j’oublie.« Je suis » est ma seule réalité véritable — immédiate, vivante, indéniable.Mais lorsque mon attention se détourne vers les pensées, les émotions ou les sensations, je m’identifie à elles. Je confonds l’expérience avec ce que je suis, et je perds le contact avec la présence silencieuse qui les soutient.
À cet instant, je deviens l’observé au lieu d’être l’observateur. Je me perds dans le tumulte.Pourtant, chaque fois que je reviens à l’être, une réalité plus profonde et plus libre s’ouvre à moi.
C’est pourquoi, au lieu de « travailler depuis le bureau » du mental, je rentre chez moi — chez moi en moi.Et depuis cet espace, même au cœur du chaos, je perçois le monde tel qu’il est vraiment : une danse de la conscience, un théâtre éphémère… tandis que je demeure immobile, conscient, intouché.






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